Coaching mental : émotions, croyances limitantes, freins à la réussite
Inspiré du coaching sportif, le coaching mental peut être, pour partie, utilisé quelle que soit la personne et son objectif. Ce type de coaching agit sur des processus mentaux en lien avec nos états internes : émotions, croyances limitantes, freins à la réussite. Les outils les plus importants à son service sont : la visualisation mentale, les techniques de programmation neurolinguistiques, l’hypnose, la méditation.
Dans le réseau Coaching Émeraude, certains coachs maîtrisent ces outils spécifiques.
Le coaching mental s’adresse plus particulièrement à des personnes voulant développer leurs performances : « Plus haut, plus loin, plus fort », selon la devise olympique proposée par le baron Pierre de Coubertin.
En 2017, j’étais arrivée à un point de non-retour, plongée dans une sévère dépression. Le coaching mental m’a permis de trouver en moi la force de remonter. Dès la 3e séance, après un travail sur mes souffrances intérieures, mon coach m’a suggéré d’improviser sur le Boléro de Ravel. Seule dans ma salle, les yeux fermés, j’ai dansé intensément dans un feu d’artifice émotionnel. Tristesse, douceur extrême, colère, etc. se sont succédées durant les 14 minutes du morceau. À la dernière note, je suis tombée au sol, consciente d’être simplement là et maintenant, les compteurs remis à zéro.
Pour me remettre sur mon chemin, le coach s’est servi de ce qui me structure : la danse. J’ai compris que le bonheur vécu lorsque je danse, je peux l’atteindre à d’autres moments de ma vie. Il m’a aussi aidé à poser des mots sur des événements douloureux qui me sont arrivés. À déverser des mots au point de les épuiser, de pouvoir enfin ‘classer ces dossiers’ pour passer à autre chose.
Aurore Dewaele, Professeur de danse
Au départ, j’ai fait appel à Coaching Émeraude pour mieux gérer la pression liée à mes fonctions professionnelles. Les résultats étant au rendez-vous, cette fois j’ai décidé d’utiliser le coaching mental pour surmonter un problème rencontré dans ma pratique sportive. À l’époque, lors des triathlons, après la nage et le vélo, j’étais au bord du décrochage dans l’épreuve de course à pied. Je fléchissais dans l’effort, la souffrance prenait le pas sur le plaisir… c’était très frustrant. En quelques séances d’hypnose, mon coach m’a appris comment me référer à des images positives pour me recharger (vacances, moments en famille, arrivée de courses précédentes).
Désormais, j’ouvre ma « boîte à bien-être » où mes images sont autant de points d’ancrage positifs. Il m’a aussi fait travailler une technique de visualisation pour fixer des points d’étape pendant les épreuves. Cette année-là, sans le coaching mental jamais je n’aurais tenu les 10 heures du triathlon de l’Alpes d’Huez et couru jusqu’au bout. Voilà bientôt 4 ans que j’ai recours chaque semaine à ces bulles de sérénité !
Antoine Hallopeau, Triathlète amateur (très) éclairé